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Une autre économie

ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE (ESS)

« L’économie sociale et solidaire est une économie au service d’un autre développement. On parle aujourd’hui d’économie sociale et solidaire pour faire référence aux entreprises et aux associations dont la finalité est davantage tournée vers la plus-value sociale ou environnementale que vers la recherche du gain financier. Cette utilité sociale, difficilement évaluable, est au cœur du projet économique des organisations de l’économie sociale et solidaire.
Le terme « économie sociale et solidaire » est une expression groupée qui apparaît dans les années 1980, et est plus fréquemment employée dans certains pays que dans d’autres [1] En effet, certains acteurs et chercheurs estiment en France, comme dans d’autres pays, que l’Économie sociale et l’Économie solidaire désignent des approches différentes. Cependant, nombre d’acteurs, sensibles à la nécessité de faire mouvement, cherchent à rapprocher ces acteurs [2]. Ainsi, on utilise le terme Économie sociale et solidaire pour souligner ce qui unit ces deux réalités, plutôt que ce qui le sépare. Cela n’empêche pas la reconnaissance de certaines nuances dans les approches.
 [3] ».

[1Au Québec, par exemple, le terme « Économie sociale » englobe l’ensemble de ce qu’on appelle Économie sociale et solidaire.

[2comme, toujours en France, dans les Chambres Régionales d’Economie Sociale (CRES), qui sont de plus en plus des Chambres Régionales d’Economie Sociale et Solidaire (CRESS)

[3Entrée « Économie sociale et solidaire » sur Solecopedia.org : http://fr.solecopedia.org/index.php/Économie_sociale_et_solidaire

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Définition développée

La définition de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) renvoie à une multiplicité d’acteurs et d’activités (voir : utilisations de la notions), aux contours parfois très flous, comme le note Matthieu Hély : « Dans les rares textes où les auteurs se risquent à donner une définition, on reste sceptique et perplexe face à son caractère normatif et performatif : « composante spécifique de l’économie aux côtés des sphères publiques et marchandes, l’économie solidaire peut-être définie comme l’ensemble des activités économiques soumis à la volonté d’un agir démocratique où les rapports sociaux de solidarité priment sur l’intérêt individuel ou le profit matériel ; elle contribue ainsi à la démocratisation de l’économie à partir d’engagements citoyens ». Suffisamment imprécise pour être revendiquée par une multitude d’acteurs allant des « entrepreneurs de morale » du monde associatif aux entrepreneurs « sociaux et citoyens » du monde capitaliste et suffisamment performative pour laisser penser que les pratiques qu’elle regrouperait sont autonomes, l’« économie solidaire » semble ainsi avoir été élaborée pour donner une illusoire homogénéité à un champ aussi hétérogène qu’hétéronome [1] ».
Ainsi, « le développement de l’économie solidaire ne va pas sans poser des questions, notamment aux sociologues et théoriciens du travail. Les problématiques soulevées interrogent souvent le concept d’utilité sociale des organisations et des emplois de l’ESS.
La responsabilité et l’impact social de toute structure employeur semble une évidence : pourquoi l’ambition éthique et les principes humanistes devraient-ils être réservés aux seules structures du tiers secteur ? Par exemple chaque entreprise devrait avoir pour objectif de dépasser la logique du profit et s’engager pour une meilleure prise en compte de sa Responsabilité Sociétale et Environnementale. Mais comment éviter que cet engagement serve d’alibi, de caution morale à un capitalisme décomplexé…
C’est le risque d’instrumentalisation, qui accompagne l’engouement actuel pour le « développement durable ». Combien de grands groupes ont créé récemment leur fondation, combien d’entreprises subventionnent de « l’entrepreneuriat solidaire », combien proposent à leurs salariés du mécénat de compétence ? Au delà de l’impact en terme d’image, afficher les valeurs de l’économie solidaire peut aider dans certains contextes à « capter des marchés » dans des secteurs à dimension sociale, mais néanmoins concurrentiels…
S’ajoute à cela l’exigence de qualité qui pose à la fois la question de l’évaluation de l’utilité sociale, et de la reconnaissance pour la structure. Comment juger la qualité, estimer l’utilité sociale d’une institution : la qualité n’est pas garantie par les principes ou par le caractère « non lucratif », et ne peut se mesurer en terme de rentabilité non plus.
Encore plus complexes sont les enjeux liés aux services publics et au rôle de l’Etat.
En effet, les structures de l’ESS, par exemple les mutuelles, prennent en charge des services pour pallier une carence ou une faiblesse de l’Etat (dans les domaines de la protection sociale, du handicap par exemple). La délégation à un organisme de droit privé, d’un service public, relève d’un processus de privatisation, même s’il se trouve masqué par la notion consensuelle d’Economie Sociale et Solidaire. C’est pour cette raison que certains dénoncent la fragilisation des services publics comme un effet pervers du développement de l’ESS, avec aussi pour corollaire la précarisation globale des emplois. Un sociologue comme Matthieu Hély fait un lien direct entre la réduction du nombre de fonctionnaires en France ces dernières années, qui rend toujours plus difficile l’accès aux postes de la fonction publique, et la forte augmentation de l’emploi associatif, des emplois aidés ou à temps partiel. Le mode de financement, souvent subventionné, des projets comme des postes, renforce l’insécurité et l’incertitude, et font paradoxalement des organismes de l’ESS (en particulier des associations) les premières victimes des politiques de remise en cause des services publics.
 [2] ».
Selon ses propres termes, il convient donc de « [...] réinscrire le développement du travail associatif dans le contexte social et historique de la remise en cause démographique, idéologique et juridique des fondements de l’emploi statutaire de droit public. En effet, contrairement à l’illusion selon laquelle l’essor des activités associatives permettrait de dépasser les antagonismes entre l’Etat et le marché, il est urgent de rappeler que cet essor n’est que le résultat d’une politique de brouillage des frontières entre privé et public […]
[…] le développement croissant du travail associatif (salarié, bénévole et celui plus particulier des « volontaires associatifs » [3] n’est au fond que le fruit du double processus de la « privatisation » du public et de la « publicisation » du privé [caractérisé par] la « privatisation » du public, au sens que lui donnent les juristes en termes d’affaiblissement du droit administratif [... et ] un travail historique de délégitimation des missions de l’Etat social et de légitimation de l’entreprise dans sa contribution à la production des biens publics. [...] Si la notion « d’économie sociale et solidaire » connaît actuellement du succès c’est sans doute en raison de sa faculté à dissimuler les stratégies d’adaptation les plus diverses au processus de privatisation du public et de publicisation du privé [4] ».
« La professionnalisation de l’ESS et son développement font que l’on s’y réfère de plus en plus comme à un secteur d’activité générateur d’emploi plutôt qu’à un mouvement alternatif porteur de valeurs et de principes. [5] ». Un des défis pour l’avenir sera probablement de concilier activité économique et innovation sociale mais également de consolider la dimension solidaire et politique tout en continuant d’affirmer le dynamisme sur le plan entrepreunarial. « A l’international, c’est la mise en réseau et l’émergence d’une initiative internationale qui constitue de plus grand challenge. A l’heure où la crise financière provoque les prises de conscience et où la nécessité d’une économie à visage humain est plus que jamais prégnante, les projets locaux pourront-ils porter la voix d’un discours politique commun et favoriser la mise en place d’une régulation économique internationale plus équitable ? [6] ».

[1Matthieu Hély, L’économie sociale et solidaire n’existe pas, la vie des idées, 11/02/2008 : http://www.laviedesidees.fr/L-economie-sociale-et-solidaire-n.html

[2Dossier « Vers une économie solidaire ? - Alternatives de production et de distribution pour une société plus juste » : http://www.ritimo.org/dossiers_thematiques/economie_solidaire/economie_solidaire_intro.html

[3Maud Simonet, Derrière le voile de la citoyenneté : les usages politiques du volontariat en France et aux États-Unis, Les mondes du travail, n°5, 2008

[4Matthieu Hély, Op.cit.

[5Ritimo, Op.cit.

[6Ibid.

Utilisations et citations

Dans une conception large de l’Économie sociale et solidaire (ESS), ayant vocation à réunir les expériences qui se réclament tant de l’Économie sociale comme de l’Économie solidaire, il est possible de regrouper de nombreux domaines :
- Ainsi, « En France, l’« insertion » est un domaine privilégié de l’ESS : parce que le travail est générateur de revenus mais aussi au cœur du processus d’intégration sociale, l’Insertion par l’Activité Économique est le mode privilégié d’accompagnement des personnes en situation d’exclusion ou de précarité. De nombreuses entreprises d’insertion conjuguent à la fois un objectif solidaire ou citoyen (la culture d’un potager Bio et la vente directe au consommateur par exemple), et un fonctionnement à forte utilité sociale (embauche de personnes en situation d’exclusion, accompagnement social des salariés) [1] »
- « La consommation responsable est également une composante de l’ESS, le consommateur et l’entrepreneur citoyen partageant alors la même conscience écologiste et les mêmes principes d’équité et de promotion sociale [2] »
- « Dans le domaine monétaire on voit également des expériences locales qui suppriment la médiation de l’argent pour réinventer l’échange : les SEL (Système d’Échange Local) ou RERS (Réseau d’Échanges Réciproques de Savoirs).
- D’autres initiatives cherchent à redonner du sens aux transactions financières aux moyens de finances et de placements solidaire : un placement d’épargne finance ainsi un investissement dans des activités à forte utilité sociale : insertion par l’emploi, insertion par le logement, développement durable ou solidarité internationale. Les épargnants font le choix de destiner une partie de leur épargne à des fins éthiques et solidaires (exemple : http://www.autonomieetsolidarite.fr/index.html) [3] ».
« Partout dans le monde, l’économie sociale, sous des formes diverses, participe du développement économique et social, spécialement sous la forme coopérative[…]
La conclusion de l’ouvrage « Produire de la richesse autrement » (CETIM, 2008) met en exergue leurs points communs :
- le contexte local qui influence leur développement et leur pérennité (et les rend difficilement exportables) ;
- la recherche d’autonomie pour les structures et leurs membres, qui en fait en premier lieu un outil de lutte contre l’exclusion sociale ;
- la promotion et la réappropriation de la démocratie par le mode de gestion ;
- l’émancipation des femmes actrices et levier de développement ;
- la vision à long terme et l’ancrage dans une culture de résistance.
Dans le champ des relations commerciales internationales, l’essor du commerce équitable et les pratiques de voyages ou de tourisme solidaire participent également d’une volonté de réduire les inégalités Nord Sud, d’exprimer une solidarité intercontinentale. Ils répondent à une exigence d’équité et de réciprocité dans les échanges. La multiplication des projets locaux et leur développement à l’international contrastent avec la dérégulation de l’économie mondiale et le libéralisme débridé : ainsi émerge le besoin et l’envie de partage et de mise en réseau pour espérer un jour travailler à un changement global [4] ».

[1Ritimo, Op.cit.

[2Ibid.

[3Idem.

[4Idem.

Pour aller plus loin

Plus de ressources avec la recherche Scrutari.

Autres références

Sophie Boutiller, Sylvain Allemand (dir.), Économie Sociale et Solidaire. Nouvelles trajectoires d’innovations, Éditions L’Harmattan, France, février 2010

Alain Amintas, A. Gouzien, P. Perrot, Les chantiers de l’économie sociale et solidaire, Presses Universitaires de Rennes, France, 2005.

L’économie sociale de A à Z, Alternatives Économiques, Hors Série n°38 bis, 2009/03, 2ème édition, 232 p.

Sophie Dubuisson Quellier, La consommation engagée, Presses De La Fondation Nationale Des Sciences Politiques, Paris, 2009, 143p.

Julie Duchatel, Florian Rochat (dir.), Produire de la richesse autrement : usines récupérées, coopératives, micro-finances... les révolutions silencieuses, Genève, Cetim, 2008, 176p.

Ritimo, Altermondialiste, moi ?, Paris, 2008.

Jean-Louis Laville, L’économie solidaire : une perspective internationale, Hachette Littérature, Paris, 2007.

Jean-François Draperi, Comprendre l’économie sociale : fondements et enjeux, Paris, Dunod, 2007, 264p.

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Jean-Noël Chopart, Guy Neyret, Daniel Rault (Dir.), Les dynamiques de l’économie sociale et solidaire, La Découverte, Paris, 2006.

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Jean-Louis Laville et Antonio David Cattani (dir.), Dictionnaire de l’autre économie, Éditions Desclée de Brouwer, Paris, 2005.

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ATTAC - René Passet (dir.), Une économie au service de l’homme, Italie, Mille et une nuits, 2006.

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Jean-Louis Laville, L"Autre économie" donnerait toutes ses chances à la durabilité, La Revue Durable, n°25, 2007, p. 9-13

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http://www.monde-diplomatique.fr/2000/07/MOTCHANE/13942

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Ivan du Roy, Pourquoi l’oligarchie financière ne veut pas de l’économie sociale, Bastamag, 2/02/2012 : http://www.bastamag.net/article2086.html

Dossier « le concept d’ESS  » sur Socioeco : http://www.socioeco.org/bdf/fr/thesaurus_thema/thema-161.html

Dossier « Vers une économie solidaire ? - Alternatives de production et de distribution pour une société plus juste » : http://www.ritimo.org/dossiers_thematiques/economie_solidaire/economie_solidaire_intro.html

Vidéo : « Qu’est-ce que l’économie sociale et solidaire ?  » : http://biblio-solidaires.org/regards-sur-l-economie-sociale-et-solidaire

Films :

Pierre Gadrey, Marie-Christine Duchalet, Si je vous dis : économie sociale et solidaire ?, France (Documentaire, 32 min.), 2005 ; voir sa fiche de présentation sur le site de l’association « Autour du 1er Mai » : http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/film/fiche-film-2018.html

Julien Vaugelade, Le Pouvoir d’agir, France (Documentaire, 45 min.), 2005 ; voir sa fiche de présentation sur le site de l’association « Autour du 1er Mai » : http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/film/fiche-film-2693.html

Sylvain Braun, Capitalisme et philanthropie : l’impossible mariage ?, France (Documentaire - 52 min.), 2009 ; voir sa fiche de présentation sur le site de l’association « Autour du 1er Mai » :
http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/film/fiche-film-2699.html

Patrice Peugeault, Yves Benitah, Le Droit à l’avenir, France (Documentaire - 17 min.), 2011, Auto-production ; voir sa fiche de présentation sur le site de l’association « Autour du 1er Mai » : http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/film/fiche-film-2807.html

Eric Smeesters, On n’en fera pas l’économie, Belgique, (Documentaire - 39 min.) 2007 ; voir sa fiche de présentation sur le site de l’association « Autour du 1er Mai » :
http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/film/fiche-film-1832.html

Sébastien Marqué, Le Café citoyen, France (Documentaire -16 min.), 2011 ; voir sa fiche de présentation sur le site de l’association « Autour du 1er mai » :
http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/film/fiche-film-2804.html

Sitographie :
Charte de l’économie sociale et solidaire
http://www.cress-midipyrenees.org/fr/schapitre.php?schap=33

Sites institutionnels
ADDES (Association pour le Développement de la Documentation sur l’Economie Sociale)
http://www.addes.asso.fr/

Conseil des Entreprises, Employeurs et Groupements de l’Economie Sociale (CEGES)
www.ceges.org

Réseaux internationaux
Alliance Coopérative Internationale
www.ica.coop/fr/

Association Internationale de la Mutualité
www.aim-mutual.org

Red de Investigadores Latinoamericanos de economia social y solidaria
http://www.riless.org/en/

Secteur professionnel
Portail de la solidarité
www.portail-solidarite.org/domaines/economie-sociale-et-solidaire

Ressources solidaires
www.ressources-solidaires.org

CNCRES (Conseil National des Chambres Régionales de l’Economie Sociale)
www.cncres.org

Dossier de l’INSEE sur l’économie sociale et solidaire
www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1224

Sources d’information
Alliance Sud dossier sur l’ESS
www.alliancesud.ch/fr/documentation/dossiers/ESS

APEAS
Agence Provençale pour une Économie Alternative et Solidaire
http://www.apeas.fr/

L’atelier - centre de ressources régional de l’Économie sociale et solidaire : http://www.atelier-idf.org/

Base de données des initiatives économiques et solidaires :
http://www.la-bdis.org/

Socioeco.org
Site ressources de l’économie sociale et solidaire
http://www.socioeco.org/bdf/fr/pages/page-1.html

Revues en ligne
Alternatives Économiques
www.alternatives-economiques.fr/page.php?rub=50

Interdépendances
www.interdependances.org/

RECMA – Revue internationale de l’économie sociale
www.recma.org

TESSolidaire
www.tessolidaire.com/

Finances et épargne solidaire
Cofides Nord Sud
www.cofides.org

Finansol
www.finansol.org

Alter-Consommation
L’Ethique sur l’étiquette
www.ethique-sur-etiquette.org

Action Consommation
www.actionconsommation.org

Consodurable
www.consodurable.org

Regroupement, plaidoyer
Groupe SOS

www.groupe-sos.org

Le labo de l’économie sociale et solidaire
http://www.lelabo-ess.org/propositions/50-propositions-pour-changer-de-cap/

PILES – Pôles d’Initiatives Locales d’Economie Solidaire
www.apeas.fr/-Les-Poles-d-Initiatives-Locales-d-.html

Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE)
CFIE (Centre Français d’Information sur les Entreprises)
www.cfie.net

Novethic
www.novethic.fr

Autres modes d’engagement pour l’économie solidaire
Les Cigales (Club d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire)
www.cigales.asso.fr

Sel’idaire
www.selidaire.org/

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