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SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
En partant du double constat selon lequel « les pauvretés (économiques mais aussi sociales, culturelles…) s’accroissent de par le monde [1] et que « La mondialisation accroît l’interdépendance entre les hommes, les états, les économies [2] », la solidarité internationale consiste alors à la prise « en compte [de] la réalité de ces inégalités, en comprendre les causes et agir pour les combattre. Tous les acteurs de la société peuvent s’y engager : pouvoirs publics, collectivités territoriales, entreprises, médias, organisations syndicales, associations… Chaque citoyen est concerné [3].
En d’autres termes, « La solidarité internationale, c’est :
Un acte réfléchi qui vise à induire des changements de comportements individuels et collectifs,
Un acte politique qui vise à rendre plus équitables les règles de la politique mondiale,
Un acte nécessaire pour tous car c’est la condition d’un monde plus juste ! [4] ».
[1] « Plus d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim. Un milliard d’habitants de la planète vivent dans des bidonvilles. Dans le même temps, les richesses ont été multipliées par 8 au cours des 40 dernières années. Le chiffre d’affaires combiné des 200 sociétés transnationales les plus importantes représente plus que les économies cumulées de 180 pays du globe. Les inégalités n’ont jamais été aussi grandes entre pays, et à l’intérieur de chaque pays, y compris dans les états du Nord »
[2] « Les choix politiques et économiques ont des conséquences sociales et environnementales à l’échelle locale comme à l’échelle mondiale »
[3] toutes les citations sont tirées de : La semaine de la solidarité internationale, Qu’est-ce que la solidarité internationale ? : http://www.lasemaine.org/osons/quest-ce-que-la-solidarite-internationale-pour-la-semaine
[4] Idem
Définition développée
Si l’on rappelle que le principe de solidarité débouche sur le sentiment d’appartenance à « une communauté d’intérêt consciente au sein d’un groupe. [Alors] On peut dire aujourd’hui que nous sommes solidaires sur la planète parce que nous partageons un même destin, et qu’il est nécessaire, pour le bien de tous, de s’entraider [1].
Dés lors « […] être solidaire, pour nous c’est avant tout :
Défendre les droits fondamentaux (accès à l’eau, à l’alimentation, à la santé, à l’éducation, libertés d’expression, d’association…) [qui] doivent être accessibles à chaque être humain.
Agir en partenariat : (…) [qui] implique, entre acteurs, un accord sur l’objectif de toute action de solidarité internationale, une co-élaboration de la stratégie de mise en œuvre, un partage des responsabilités. Cela suppose une relation transparente et réciproque qui s’inscrit dans la durée. Ce processus doit évoluer de manière à renforcer l’autonomie et l’indépendance des partenaires du Sud et doit participer à un développement durable.
Éduquer au développement et à la solidarité internationale : La solidarité internationale ne se traduit pas uniquement en actions dans les pays du Sud. La sensibilisation et l’éducation au développement sont indispensables pour changer les mentalités des pays du Nord et modifier les comportements qui participent aux inégalités Nord/Sud. Ce travail peut trouver un prolongement pour chaque citoyen dans des campagnes d’opinion et des actions de plaidoyer ou de lobbying en direction des décideurs politiques et économiques.
La solidarité que nous défendons repose donc sur le partage et la réciprocité, non sur l’assistance ou le paternalisme. Elle repose aussi sur une plus grande implication des citoyens dans les procédures de décisions démocratiques au Nord comme au Sud [2].
Les actions dans le domaine de la solidarité internationale se déclinent en différents champs d’activité qui sont censées former un continuum : humanitaire, réhabilitation, développement et défense des droits. Il convient alors de distinguer une solidarité « publique », regroupant l’aide fournie par les États, les collectivités territoriales, les intégrations régionales (comme l’Europe) ou encore les institutions internationales (comme la Banque mondiale), et une solidarité « privée », fournie par les organisations (ou associations) de solidarité internationale OSI, ou ASI, appelées aussi ONG, organisations non gouvernementales), mais aussi par les chambres de commerce, les entreprises, les écoles, ou les syndicats.
Pour aller plus loin
Plus de ressources avec la recherche Scrutari.
Autres références
David Sogge, Les Mirages de l’aide internationale, Quand le calcul l’emporte sur la solidarité,
Éditions Charles Léopold Mayer, 2003.
Ritimo, Partir, pour être solidaire ?, Paris, 2007.
Clémence Pajot, Guide partenariat : Outils pratiques à l’usage des partenaires du Nord et du Sud, Paris, Coordination Sud, 2006.
Yveline Nicolas, Développement durable et solidarité internationale : enjeux, bonnes pratiques, propositions pour un développement durable au Sud et au Nord, Paris, HCCI, 2006/06.
Rony Brauman, Aider, sauver, pourquoi, comment ? Petite conférence sur l’humanitaire, Paris, Bayard, 2006.
Géraldine Froger, Claire Mainguy, Hubert Gerardin (dir.), Quels acteurs pour quels développement ?, Paris, Karthala ; Gemdev, 2005/09.
Alain Marie, La coopération décentralisée et ses paradoxes, Paris, Karthala, 2005.
Louis Favreau, Gérald Larose, Abdou Salam Fall, (dir.), Altermondialisation, économie et coopération internationale, Paris - Québec ; Karthala, Presses de l’université du Québec, 2004.
José Gotovitch, Anne Morelli (dir.), Les Solidarités internationales : Histoire et perspectives, Bruxelles, Labor, 2003/02.
Carlos Milani, Carlos Arturi, German Solinis (dir.), Démocratie et gouvernance mondiale : Quelles régulations pour le XXIe siècle ?, Paris, Karthala – Unesco, 2003.
Bertrand Badie, La diplomatie des droits de l’homme : entre éthique et volonté de puissance, Paris, Fayard, 2002/10
Christophe Aguiton, Le monde nous appartient, Paris, Plon, 2001/03.
Agence Française de Développement ; Groupe Urd, Savoirs communs : Humanitaires et développeurs : comment agir ensemble en sortie de crise et de conflit, Paris : Afd ; Urd 2008/01.
Tamara Kunanayakam, Contributions de A. Zacharie, W. Bello et R. Herrera, Quel développement ? Quelle coopération internationale ?, Publicetim N°30, 2007.
Denis Horman, Mondialisation excluante, nouvelles solidarités : soumettre ou démettre l’OMC !, Coédition GRESEA/CETIM/L’Harmattan, 2001.
Humanitaire, Humanitaires contre Alters ?, n°15, 2006/11.
CRID, Les Actes de l’université d’été de la solidarité internationale, 2008 : http://www.crid.asso.fr/IMG/pdf/ActesUniversiteEte2008.pdf
Thierry Kübler, Option solidarité, 2007 (Documentaire, 26 min.) ; voir la fiche de présentation sur le site de l’association « Autour du 1er mai » : http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/film/fiche-film-1834.html
CRID , Médiathèque des Trois Mondes (M3M), Petit guide de l’audiovisuel à l’usage des militants de la solidarité internationale : http://www.crid.asso.fr/IMG/pdf/guide_audiovisuel_cridM3M.pdf
Sitographie :
La Semaine de la Solidarité Internationale : http://www.lasemaine.org/